Le nouveau visage du travail dans un atelier

Adaptation à l’évolution de la manutention

Le chariot élévateur a presque cent ans et, au cours de cette période, il s’est décliné en de nombreuses configurationsvariétés. Aujourd’hui, sa valeur est toujours indéniable dans l’entrepôt, sur le quai de chargement ou dans la cour d’usine. Pour ce numéro spécial d’eureka, Gian Schiava cherche à découvrir comment le développement des chariots élévateurs et de leurs lieux d’évolutionhabitats naturels, notamment l’entrepôt, a impacté les humains qui travaillent avec eux.

Au début du XXe siècle, le chariot élévateur était une sorte de chariot à bras. Ce n’est que lorsque la palette a été inventée qu’il a commencé à devenir un outil courant pour toutes sortes d’activités. De nos jours, les chariots élévateurs jouent un rôle essentiel dans la manutention moderne. Il est clair que le déplacement efficace des marchandises est devenu crucial pour le résultat des entreprises. Découvrons comment le gestionnaire de la logistique et le cariste ont dû s’adapter

Conduire un chariot élévateur n’est pas une mince affaire

Après la commercialisation du premier chariot élévateur digne de ce nom, il n’a pas fallu attendre longtemps pour que de nombreuses configurationsvariétés commencent à apparaître. Dans les années 1930 est arrivé le premier chariot élévateur d’aspect moderne, avec un moteur à combustion interne et un système hydraulique de levée et d’inclinaison. Au cours de la 2nde Guerre mondiale, les Américains ont utilisé le chariot élévateur comme moyen de transport, en comprenant qu’une bonne logistique créait un avantage crucial sur le champ de bataille.

Plus tard, nous avons assisté au développement de toutes sortes de chariots, tels que les gerbeursempileurs, les fourches chariot à mât rétractables, les chariots multi-directionnels, les chariots pour allées étroites, les préparateurs de commandes et les chariots porte-pour conteneurs. Au fur et à mesure de l’agrandissementélargissement de la gamme, dles sociétés spécialisées ont élaboré des accessoires spécifiques à certaines tâches, comme les pinces et les écarteurs de fourches.

Vers la fin du siècle dernier, l’entrepôt n’était plus seulement un lieu de stockage, il représentaitétait désormais un maillonlien important dans toute la chaîne logistique. Pour l’entreprise, il était devenu essentiel de livrer rapidement. L’augmentation du commerce en ligne avait a accéléré les choses encore davantage. Le chariot élévateur se sont enrichis s’enrichissait de nouveaux accessoires comme les scanners et les balances.

Les chariots élévateurs d’entrepôt, désormais principalement électriques, sont conduits par un personnel qualifié qui non seulement manipuleopère le chariot mais se connecte constamment grâce à l’informatique afin de mettre à jour et d’échanger les données. Il n’y aexiste désormais plusieurs qualifications plus qu’une seule sorte dechez les caristes : les plus qualifiés conduisent les machines les plus complexes, comme les chariots à poste de conduite élevable ou les préparateurs de commande en hauteur, qui saventen veillant parfaitement manipuler les chariots à des hauteurs très élevées à ce que les niveaux d’exécution désirés soient atteints.

D’autres employés d’entrepôt veillent à ce que les commandes soient collectées par des chariots automatiquesvéhicules autoguidés (AGV) ou d’autres solutions mécanisées, ce qui élimine les longues marches dans les entrepôts.

Désormais, les employés d’entrepôt vérifient les machines, interagissent avec le système ERP (planification des ressources de l’entreprise) et contrôlent à eux seuls des opérations qui, avant, nécessitaient une douzaine de personnes. Les opérateurs d’entrepôt et les caristes doivent constamment suivre des formations pour se tenir au courant des évolutions technologiques et des nouvelles méthodes de travail. En outre, ils doivent respecteront un nombre croissant de règles à respecter pour suivre correctementatteindre des niveaux corrects les process d’hygiène et de sécurité.

Les premiers appareils de réalité virtuelle tels que les lunettes RV sont, déjà utilisés dans l’entrepôt. Ils, fournissent aux caristes toutes les informations dont ils ont besoin, devant leurs yeux. La technologie vocale « parle » vraiment au cariste, pour l’aider à collecter les articles rapidement et sans erreurs.

Pour dire les choses simplement, la tâche est devenue beaucoup plus complexe.

Pour dire les choses simplement, la tâche est devenue beaucoup plus complexe.

Le surveillant d’entrepôt devient gestionnaire

Le cariste actuel doit utiliser une myriade d’aides technologiques pour effectuer ses tâches, même chose pour le gestionnaire d’entrepôt ou de la logistique. De toutes les activités de l’entrepôt, les tâches de préparation de commandes et d’expédition sont devenues les plus importantes.

Cependant, dans les espaces de chargement et de déchargement, de logistique de production ou tout autre domaine lieu de manutention, le responsable doit aussi en plus gérer ses activités de manière efficace et rentable, tout en respectant les KPI (indicateurs -clés de performance). Ce n’est plus comme autrefois, lorsqu’il suffisait de savoir où les marchandises se trouvaient !

Aujourd’hui, le gestionnaire d’entrepôt doit connaître les nouvelles technologies comme le Big Data, l’Internet des objets, et les robots, et faire en sorte pour que son département contribue aux résultats. En fait, l’entrepôt, qui n’est qu’un des maillonsliens de la chaîne logistique, est géré en conséquence.

Un gestionnaire de la logistique doit suivre des études très spécialisées, souvent au niveau universitaire, afin de pouvoir’ être embauché dans lesde grosses opérations entreprises multifonctions et multinationalesportant sur plusieurs fonctions et plusieurs pays. Il doit savoir comprendre les problèmes relatifs au transport, aux douanes et au conditionnement, tout en sachant ce que veut le marché. En fait, il est tout à fait courant, pour les responsables de la logistique, de rencontrer des responsables du marketing, afin d’anticiper les pics, les promotions et les nouveaux canaux de distribution.

Il ne s’agit plus seulement de réduire les coûts ou d’augmenter la performance. La manutention est devenue essentielle au succès d’une entreprise, en l’aidant à atteindre des objectifs plus larges, comme le développement durable. Par exemple, les entreprises peuvent choisir les chariots les plus économes en carburant / énergie afin de réduire leur empreinte carbone.

Le dilemme de la mécanisation et de l’automatisation

Il n’est pas facile de prédire comme dans quelle mesure la récente tendance récente d’ à l’augmentation de la mécanisation et aude déploiement des robots dans l’entrepôt affectera le cariste ou l’employé d’entrepôt au cours des prochaines décennies.

Les pessimistes prédisent une énorme destruction d’emplois, avec des entrepôts opérés principalement par des machines, où l’humain n’aura presque plus sa place. D’autres pensent que nous assistons à ce qui s’est toujours passé : les emplois des entrepôts ou des toute autres activités de manutention évoluent constamment et, tandis que certains emplois disparaissent, d’autres seront créés par cette évolution.

L’agence de recrutement Hays prévoit l’augmentation d’emplois comme les planificateurs de logistique, les analystes de données, les experts en développement durable et les spécialistes en gestion des flux. Quand Hays a fait une étude sur les métiers d’avenir en logistique, auprès de 350 professionnels, la plupart ont en fait prédit une augmentation des emplois, audu moins jusqu’en 2025, pour faire face au besoinrôle toujours croissant de la logistique.

Quel que soit l’avenir, il ne fait aucun doute que le cariste et le gestionnaire d’entrepôt de demain auront besoin de nouvelles compétences et de programmes éducatifs renforcés.